jeudi 30 juin 2011

La chronique "Z comme Zemmour" du 29 Juin 2011 sur RTL

Eric Zemmour : "Le Bac en zone de turbulences"



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6 commentaires:

  1. j'aime bien les chroniques de Mr Zemmour, toujours incisives :)

    mais j'aimerais connaître le nom de son coiffeur .. :)

    c'est de la radio , mais tout de même

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  2. je ne suis pas d'accord avec la suppression du bac. Il représente un objectif pour bien des élèves, qui travailleraient moins s'il n'existait pas. La société a besoin de repères pour nos jeunes.

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  3. pitch de scenario1 juillet 2011 à 19:25

    Anonyme a ecrit:

    je ne suis pas d'accord avec la suppression du bac. Il représente un objectif pour bien des élèves, qui travailleraient moins s'il n'existait pas. La société a besoin de repères pour nos jeunes.

    rep : Croyez-vous qu'ils travaillent ? Quand on apprend que le bac n'a plus le même niveau, que les notes sont augmentés pour avoir de plus en plus de réussite, çà fait peur - le bac, c'est aujourd'hui pour flatter les égos, çà n'a plus la même valeur qu'il y a trente ans - Je ne crois pas que c'est le bac qui donne des repères aux jeunes mais certainement l'éducation, le SAVOIR hélas que l'on n'apprend de moins en moins à l'école -

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  4. Où peut on trouver les sources du chiffre de 97% d'échec pour les étudiants issus du Bac Professionnel ?
    Merci d'avance !

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  5. vers 2min10, il cite MASS (math appliqué au science sociales), communication et sociologie, un peu comme des sous filières au sein de l'université.

    Je ne connais pas le niveau pour ce qui est de la comm et de la sociologie, mais la filière MASS ne mérite vraiment pas d’être critiqué. Avec un ratio de 66% de math et 34% d'economie, c'est une filière reconnu professionnellement, qui ouvre à un large panel de projets professionnels, et qui a un très bon niveau.

    Alors, certes, les prépa forment mieux, mais le choix de exemple "de contraste" et vraiment mal fait. Il aurait put , et il aurait dut en citer d'autres à la place.

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  6. En France, nos traditions éducatives sont anciennes et immuables. Immuables, au sens où les valeurs que prône le système depuis des siècles sont toujours enseignées, on apprend encore et toujours aux élèves ce que sont les mots liberté, respect. Mais en pratique, cet enseignement novateur de la fin du XIXe siècle, n'innove plus en rien aujourd'hui! En effet, dans un contexte de crise y compris de l'éducation, on tente désespérément de montrer que tout le monde peut obtenir quelque chose en suivant ce qu'ont dit les anciens, et ce que disent encore certains politiques: tra-vai-ller. Or, aujourd'hui, les esprits en dehors de l'école ne se forgent plus au Voltaire! Et ce n'est certainement pas à coup de publicité massive pour la société moderne de consommation, où l'on ne sait plus pourquoi l'on va à l'école, qui va arranger les choses. On ne prend plus goût au travail, surtout quand on connaît le débouché, que personne ne nous voit plus haut qu'un smicard ou un RMIste.

    Il faut sortir des vieux enseignements et soumettre aux élèves quelque chose de plus concret et actuel. Le bac est un exemple parfait! Un diplôme qui valait tout auparavant, faisait et façonnait les élites, a perdu toute sa valeur en une poignée d'années. Parce qu'on triche, parce qu'on le donne trop facilement, bref, parce que des choses ont évolué. Zemmour nous le fait comprendre. Gardons ça en tête pour la suite.

    Passer le bac, aujourd'hui, c'est se pencher sur des questions dont les réponses ont été données maintes et maintes fois, c'est restituer, recracher, un concentré allégé de ce que nos parents (et pour les plus chanceux, grands-parents) avaient appris. Une sorte de soupe en boîte, que l'on distribue à tour de bras. Avant, il fallait se l'acheter à prix d'or, c'était le fruit d'un travail en général. Aujourd'hui, cette soupe est produite à l'échelle industrielle et les ingrédients sont parfois trompeurs. On arrive à produire une soupe low-cost, pour un maximum de bénéfices. Étrangement, ça fait penser à une grande entreprise.

    Personne ne sait ce que les sujets de l'année prochaine contiendront. Personne? Non, il y en a toujours eu une poignée restreinte qui l'a su. Écartons d'emblée celle-ci. Dans ce qui reste, faisons diffuser le contenu du sujet au dernier moment, juste avant l'épreuve. Qui va tenter de résoudre le problème à la maison? Ceux qui y arrivent, naturellement. Aucun souci pour eux, que le sujet soit diffusé où non, ils le résoudront.
    Ensuite, les téméraires. Ceux qui vont tenter coûte que coûte de prendre quelques points. Ils résoudront le problème à la maison, et avec leurs souvenirs, ré-établiront une partie du raisonnement, gagnant quelques points. Ceux-là sont bénéficiaires de la fuite.
    Dernier groupe, personne en particulier ne doit se sentir visé, ceux qui ne peuvent résoudre le problème. Ceux-ci ne se pencheront pas dessus à la maison, faute d'envie, et louperont l'épreuve.

    Revenons 20, 30 ans en arrière, quand le bachot avait une valeur. Essayons la même expérience. La population va varier, mais le résultat sera le même: c'est un comportement humain. Celui-là est vraiment immuable. En revanche, on peut changer un jour, la recette de la soupe qu'on prépare, et sa méthode de conditionnement!

    Plutôt que de garder le même rite du bac avec les années, et de lutter contre une évolution à laquelle on ne peut échapper (cf. triche et don du bac), suivons l'évolution en fonction des paramètres alentours! S'agissant par exemple des smartphones, il existe certainement une possibilité de les utiliser, plutôt que de les interdire. Une recherche imposée et très pointue sur internet, tirée au sort par le candidat, le jour de l'épreuve pourra être envisageable lorsque tout le monde sera doté d'un tel appareil. Ainsi, c'est tout un phénomène sécuritaire par rapport aux sujets, qui serait amené à s'éteindre, mais par défaut de financement, on reviendra à la case départ.

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